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VOYAGE CULTUREL EN GROUPE

LA ROUTE DE LA SOIE


La Chine et
le Kirghizstan

L’Ouzbékistan

Combinaison
Chine - Kirghizstan - Ouzbékistan

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sommaire



De la CHINE au KIRGHIZSTAN et l'OUZBEKISTAN

  • Itinéraire renouvelé avec des transferts en journée en train rapide ou avion
  • Merrveilleux paysages
  • Visite des grottes de Dunhuang
  • En extra : le marché à Kashgar, le fort de Jiayuguan, les grottes de Binglingsi, ...


24 jours - du 6 au 29 septembre 2018

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L'Ouzbekistan, territoire de royaumes et de cultures disparues, comme la Bactriane, le Khorezm, la Sogdiane, la Parthie et des peuples qui contribuèrent à la formation de la culture ouzbèque : Kuchans, Tokhars, Arabes, Perses, Turcs, Mongols.
Carrefour des routes caravanières. La plus connue de ces routes est la célèbre Route de la Soie, reliant Xian, Serametropolis (sera = soie, en latin), à la Méditerranée. Du 6e au 14e siècle, la soie, les épices, les produits de luxe, la porcelaine, le savon, la poudre à canon, les sciences, les religions furent véhiculées par les marchands, les missionnaires et les savants le long de cette route, qui reliait de façon pacifique peuples et pays.

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Détails du voyage

version 08/02/18 15:43

1er jour, 6 septembre : BRUXELLES - BEIJING

Rendez-vous à l’aéroport de Zaventem. Départ pour ISTANBUL par avion de ligne Turkish Airlines. A l’arrivée, envol pour Beijing, capitale de la Chine.

2e jour, 7 septembre : BEIJING - X’IAN

Arrivée dans l’après-midi à Beijing. Formalités frontalières et récupération du bagage. Dîner à l’aéroport. Puis correspondance en avion vers X’IAN où logement au Grand New World Hotel****.

3e jour, 8 septembre : X’IAN

Petit déjeuner. Départ pour la découverte de XIAN, la Serametropole, la “capitale de la Route de la Soie”. Xian fut douze fois capitale de l’empire chinois. La ville connut une véritable apogée sous les Han de l’Ouest (de 206 av. J.-C. à 8 apr. J.-C.) et ensuite sous les Tang (618-907), quand la ville était sous le nom de Chang’an (Paix Eternelle) le point de départ pour les caravanes de la Route de la Soie.
Excursion à la célèbre sépulture de Qin-Shi-Huangdi, fondateur de l’Empire de Chine. Nous pouvons y admirer toute une armée en terre cuite destinée à protéger son empire dans l’au-delà.
Visite au vieux temple de Confucius où nous pouvons admirer une forêt de stèles couvertes d’inscriptions. Cette prestigieuse collection d’environ 1300 stèles, commencée sous la dynastie Song, comprend des textes datant de 206 av. J.-C. à 1911. Les inscriptions comprennent entre autres des textes canoniques du bouddhisme et des textes empruntés aux douze Classiques dont la connaissance parfaite était indispensable aux lettrés éminents. Dans la vieille ville, nous terminons la visite par la Pagode de la Grande Oie, qui est d’une importance particulière pour les voyageurs de la Route de la Soie. La pagode fut construite en 652 par l’empereur Tang Gaozong pour le célèbre moine Xuan Zang après l’extraordinaire pèlerinage en Inde de ce dernier. Ici, Xuan Zang et ses disciples traduisirent en chinois les nombreux sutras (textes bouddhiques en sanscrit) rapportés de l’Inde. Enfin, nous voyons les remparts de Xian. La muraille datant de l’époque Ming se développe sur un périmètre de 12 km. Logement à l’hôtel Grand New World****.

4e jour, 9 septembre : X’IAN - LANZHOU

Le matin, visite de la collection très riche du Musée provincial de Shaanxi. Enfin, la Grande Mosquée de 742, point de rencontre des Hui ou Chinois islamisés.
L’après-midi, en route vers l’aéroport, nous apercevons des tertres qui sont en fait des tumuli impériaux des différentes dynasties qui, à partir de Xian, régentaient le pays.
Vol de ligne vers LANZHOU, logement à l’hôtel Sapphire****.

5e jour, 10 septembre : LANZHOU - excursion Binglingsi

Nous quittons LANZHOU, la capitale de la province de Gansu, située le long du fleuve Jaune dans le bassin de Longxi pour faire une très belle excursion aux célèbres grottes des Dix Mille Bouddhas de BINGLINGSI le long du fleuve Jaune. Ces grottes-sanctuaires furent aménagées au cours de 1200 ans à partir de la dynastie des Wei du Nord (386-534) jusque sous les Ming (1368-1644), avec une activité maximale sous les Tang (618-907). C’est à cet endroit que le moine Fa Xian traversa vers 400 apr. J.-C. le fleuve Jaune en route vers l’Inde. Retour à Lanzhou. Logement à l’hôtel Sapphire****.

6e jour, 11 septembre : LANZHOU - JIAYUGUAN

Après un petit déjeuner matinal, nous prenons le train rapide vers JIAYUGUAN. Vue splendide sur le fort et la Grande Muraille en arrivant. Nous découvrons cette fabuleuse muraille de façon impressionnante, avec son fort, “le plus grand fort sous les cieux”, érigé en 1540 par l’empereur Jiajing des Ming pour renforcer la défense de la passe de Jiayu (Jiayuguan), le point le plus occidental de la Grande Muraille d’époque Ming, construite à partir de 1372. Le lieu fut considéré dans la littérature et dans l’âme chinoise comme la Bouche de la Chine. D’un côté, on est à l’intérieur de la mère-patrie, dans le monde civilisé, de l’autre côté, hors du giron de la mère-patrie, dans le désert avec ses mauvais esprits, chez les barbares et les nomades. Pour les Hans, sédentaires, un lieu dramatique. Nous nous laissons imprégner par la majesté du lieu : le désert, le fort impressionnant, les montagnes en toile de fond... le bout du monde, et depuis les Mings, le bout de la Grande Muraille (10.000 km). Nous faisons une excursion aux tombes des Wei et Jin de l’Ouest. Dîner et logement à l’hôtel Holiday Plaza****.

7e jour, 12 septembre : JIAYUGUAN - grottes de Yulin - DUNHUANG

Après le petit déjeuner, départ en autocar pour DUNHUANG, arrêt à Anxi, situé au croisement de deux branches de la Route de la Soie, et aux ruines de Qiaowan et ses dunes de sables. Visite des grottes bouddhiques de Yulin (Forêt d’ormes). Arrivée à DUNHUANG. Les Hans, après avoir vaincu les tribus nomades, fondèrent sous l’empereur Wudi en 107 av. J.-C. des protectorats dans cette région, qui était d’importance capitale pour la Chine. Elle est connue comme le “Corridor du Gansu” ou Hexi, “(le pays) à l’ouest du fleuve (Jaune)”. Depuis des temps immémoriaux, ce passage naturel entre les monts Qilian au sud et, de vastes déserts et les monts Mazong au nord, était l’axe de communication entre la Chine et l’Asie Centrale. On y créa des préfectures pour consolider le pouvoir chinois et pour pouvoir servir de base à la conquête de l’Asie Centrale. Les villes étaient bien équipées de caravansérails pour héberger les nombreuses caravanes sur la Route de la Soie.
Dunhuang, située à l’extrémité occidentale du corridor du Gansu, était un nœud de communication important sur la Route de la Soie : venant du nord les caravanes de Mongolie, du sud les caravanes du Qinghai et du Tibet, et, par le désert de Gobi, du Moyen-Orient et d’Europe. Dîner et logement à l’hôtel Dunhuang Grand Sun hotel****.

8e jour, 13 septembre : DUNHUANG - excursion grottes de MOGAO

A 25 km de Dunhuang, dans une vallée entre les montagnes Sanwei et Mingsha, des moines creusèrent à partir de 366 av. J.-C. à Mogao des grottes et ce pendant dix siècles. L’ensemble de ces grottes nous donne une image unique, non seulement du bouddhisme, mais aussi de l’art et de la vie sous un bon nombre de dynasties. Les Chinois appellent ces grottes “Les grottes des Mille Bouddhas”(Qianfodong).
On en dénombre en fait 492 (pour les Chinois le chiffre mille signifie simplement beaucoup). C’est l’ensemble le plus riche au monde de peintures et sculptures bouddhiques. Les grottes doivent leur existence à la dévotion des marchands qui, après une traversée de 30 jours, par la route sud de la Soie, et les dangereuses régions désertiques au-delà du Lop Nor, considèrent les remparts de Dunhuang comme un havre de sécurité et de confort.
La Route de la Soie était une voie royale de civilisation, un gigantesque trait d’union de 8.000 km entre le monde hellénistique et l’Empire du Milieu.
Des milliers de manuscrits furent cachés pendant presque 1.000 ans et découverts au début de ce siècle par des explorateurs. C’est à Sir Aurel Stein que revient l’honneur d’avoir découvert les manuscrits et peintures, sur base du compte rendu du voyage du moine Xuan Zang. Ces manuscrits lui permirent de rechercher les cités et les villes mythiques de la Route de la Soie, enfouies dans le désert du Taklamakan. Il démontra également, par l’alignement des tours de guet dans les environs de Dunhuang, que ces tours faisaient partie, sous la dynastie des Han de l’Ouest (2e siècle av. J.-C.), des moyens de défense de la Grande Muraille. Logement à l’hôtel Dunhuang Grand Sun****.

9e jour, 14 septembre : DUNHUANG - TURPAN

Nous visitons les ruines de l’ancienne cité de Dunhuang et de la pagode du Cheval Blanc. Il nous est difficile d’imaginer que cette partie du Gansu fut, il y a plus de mille ans, un énorme marécage. Du haut des dunes de sable de Mingsha, nous pouvons admirer le petit et mystérieux lac du Croissant. Marco Polo parle du sable murmurant, car de ces hautes dunes se produit, lorsque le vent les balaye, un son particulier. Dans l’après-midi, nous prenons le train rapide pour aller à TURPAN où nous arrivons dans la soirée. Logement à l’hôtel Huo Zhou****.

10e jour, 15 septembre : TURPAN - URUMQI

Visite de TURPAN, la “brillante perle” sur la Route de la Soie. Cette oasis fertile avec des minarets et un des meilleurs vignobles de Chine, abrite une population ouïgoure musulmane, parlant une langue turque. Depuis le 1er siècle av. J.-C., centre caravanier important sur la voie nord de la Route de la Soie, carrefour de races, de civilisations et de religions. Il n’est donc pas extraordinaire que dans les grottes de Bezeklik l’on trouve des inscriptions en chinois et en arabe datant du 6e siècle.
La défaite que les Arabes firent subir aux Chinois en 751, lors de la bataille de la rivière Talas au Kazakhstan, ouvrit la porte à l’islamisation du Xingjiang.
Les Ouïgours de Turpan furent convertis de force à la fin du 14e siècle par le khan de Chagatai.
Près de ville moderne de Turfan, nous admirons le minaret d’Emin, un des joyaux architecturaux de la Route de la Soie avec son décor géométrique en brique et son gigantesque porche en arc brisé. Les splendides vignobles, aux vignes de raisins blancs sans pépins sont irrigués par les puits karez, une série de puits reliés entre eux par des canalisations souterraines.
Découverte des grottes des Mille Bouddhas (Qianfodong) de Bezeklik, cachées dans les monts Flamboyants à 56 km au nord-est de Turpan.
L’antique Turpan, qui remonte à la colonie des soldats-agriculteurs de l’empereur Wudi, se trouve à 41 km dans les ruines impressionnantes de Gaochang, abandonnée au 16e siècle. Les Ouïgours y fondèrent le royaume de Kharakhoja au 9e siècle. Ils introduisirent le manichéisme qui prospéra tout comme le bouddhisme, le confucianisme et le nestorianisme. Visite des tombes d’Astana de la dynastie Tang, où furent enterrés les morts de la ville de Gaochang.
Après le dîner, nous continuons en autocar vers URUMQI, la capitale de la région autonome ouïgoure du Xingjiang. Bien que le nom d’Urumqi ou Wulumuqi signifie “beau pâturage” en mongol et que la ville n’ait pas joué un rôle dans le commerce de l’antique Route de la Soie, la ville a été importante comme zone d’influence russe jusqu’en 1960, et est devenue la tête de pont de la colonisation Han du Xinjiang par sa valeur stratégique et son sous-sol très riche. Dîner et logement à l’hôtel Hailonguan****.

11e jour, 16 septembre : URUMQI - KASHGAR

Le matin, après le petit déjeuner, envol vers KASHGAR, la plus grande ville-oasis de l’Asie Centrale. Elle a gardé son caractère médiéval et est le cœur de l’islam en Chine.
Au marché dominical de Kashgar, nous pouvons revivre l’ambiance de ces grands gîtes d’étape de la Route de la Soie : marchands pakistanais qui sont venus par le Khunjarab, marchands tadjiks, kirghizes, ouzbeks et hans proposent tout ce qui est légalement vendable en Chine. Neuf dixièmes des 285.000 habitants sont ouïgours, des musulmans sunnites. Sa position au pied des montagnes du Pamir qui contrôlent l’accès aux hauts cols sur les grandes routes commerçantes vers l’Asie Centrale, l’Inde et la Perse, faisait de cette ville une étape très importante sur la Route de la Soie. Les caravanes qui allaient vers l’ouest, par la route nord ou par la route sud, contournant le terrible désert du Taklimakan, se rencontraient à Kashgar. Les caravanes se dirigeant vers l’est, se “réchauffaient” à Kashgar, 1335 m au-dessus du niveau de la mer, et échangeaient leurs yacks pour des chameaux. Après avoir été un centre du manichéisme, puis du bouddhisme, Kashgar devint profondément islamique.
Nous visitons le tombeau d’un chef religieux ou khoja, appartenant à la secte puissante des Montagnards Blancs qui dominèrent la région à partir du 16e siècle. La tombe d’Abakh Khoja est à la fois l’endroit le plus sacré du Xinjiang et un trésor architectural. Construit en 1640, son style fait penser à Samarkand et à Ispahan. Sous la haute coupole reposent 72 personnes réparties sur cinq générations, ainsi que Xiang Fei, petite-fille d’Abakh Khoja, qui était la “Concubine Parfumée” de l’empereur Qianlong.
La Grande Mosquée, également connue sous le nom de la mosquée d’Idkah, fut fondée en 1442, mais souvent reconstruite, la dernière fois en 1860. A l’intérieur, la salle des prières est soutenue par 140 piliers de bois sculptés, peints en vert. Elle est précédée d’un idgah, lieu de prière en plein air. Logement à l’hôtel Tianyuan International****.

12e jour, 17 septembre : KASHGAR - excursion au lac Karakuli

Départ pour le lac Karakuli, par temps clair un des plus beaux endroits de la Chine Occidentale, dont la région est principalement habitée par des Kirghizes. Le lac est magnifiquement situé au pied de deux géants du Pamir, le Muztagh Ata et le mont Kongur. En fait, il s’agit du Petit Karakul, un lac nettement plus grand du même nom se trouvant au Tadjikistan. La route est assez difficile à cause des travaux de voirie mais les paysages sont époustouflants.

13e jour, 18 septembre : KASHGAR - NARYN

Départ matinal. Nous arrivons au col de Torugart où comme dans le temps de la Route de la Soie, nous sommes remis entre les mains des Kirghizes, qui nous mènent vers la ville de NARYN. Malheureusement, il y a de nos jours beaucoup plus de paperasseries et il nous faut nous armer de patience, surtout du côté kirghize.
Nous traversons des paysages merveilleux en plein cœur des montagnes Tai-Chan qui coupent le Kirghizstan en une partie Nord et une partie Sud, et nous ne pouvons qu’avoir de l’admiration pour les caravanes de la Route de la Soie.
Dîner et logement à NARYN au Toguz Ak Guest House ou à l’English Guest House**.

14e jour, 19 septembre : NARYN - BICHKEK

Départ pour BICHKEK. En cours de route, nous admirons de superbes paysages et un ancien minaret du 17e siècle, restauré il y a quelques années : la tour de Bouran. Le pays est traditionnellement islamique de tendance sunnite. Petit musée en plein air, avec des pétroglyphes et des stèles funéraires avec des inscriptions en arabe.
Les Kirghizes étaient, et sont encore en grande partie, un peuple de nomades avec comme activité principale l’élevage de moutons, de chevaux et de yacks. Cette république est un paradis de montagnes, vallées et lacs où vivent encore des nomades. En été, ils suivent leurs troupeaux avec leur famille et dressent leur yourte, spacieuse et confortable tente de feutre sur armature de bois démontable, au fil des pâtures encore vertes. Les Chinois exportaient de la soie par la Route de la Soie, mais importaient de ces vallées, les chevaux célèbres qui ont aidé la célèbre Horde d’Or à conquérir le monde. La ville actuelle de BICHKEK fut construite au siècle passé par les Khans du Kokand comme poste militaire à ce carrefour l’important sur la route d’Almaty et la Route de la Soie qui relie la Chine à la ville de Tachkent. A nouveau, nous sommes surpris par le nombre d’arbres, plus de cent arbres par habitants, et il y a environ 875.000 Bichkeks ! Le centre-ville est d’ailleurs occupé par le Doubouvy Park (le parc des chênes). Le Musée historique nous accueille avec une véritable yourte garnie d’innombrables tapis. Check-in à l’hôtel Ak Keme, Dostuk ou Golden Dragon****.

15e jour, 20 septembre : BICHKEK - TASHKENT

Vol Bichkek - Tashkent selon les possibilités.Dans l’après-midi, courte visite de Tachkent, métropole de l’Asie Centrale et une des plus anciennes villes, dont nous parcourrons les 2000 années d’histoire. En visitant la nouvelle et la vieille ville, nous verrons combien cette histoire est émouvante et haute en couleurs.
La nouvelle ville est le fruit d’un élan de solidarité des anciens Etats de l’U.R.S.S. après le séisme de 1966 : chacune des anciennes républiques prit une partie de la reconstruction en charge. Nous découvrons le style ouzbek dans les bâtiments modernes comme la Maison du Conseil des Ministres, le Théâtre Khamza, la Tour de Télévision,... et le métro (le seul en Asie Centrale, 22 gares, 240 secondes entre les rames).
En traversant la vieille ville, nous remontons le cours de l’histoire. Au 18e siècle, elle comptait 18 caravansérails et près de 5000 échoppes. Elle était en effet dans les siècles passés un important centre de commerce et d’artisanat au carrefour des routes caravanières. Les monuments de la vieille ville sont autant de témoins de cette grandeur passée : la médersa Barak-Khana, le mausolée de Kaffah Chachi, du 16e siècle pour un théologien mort en 776, et la médersa Koukeldach, également du 16e siècle, où on immolait les femmes infidèles. Les coupoles de couleur turquoise du gigantesque hammam témoignent de la vivacité de cette ancienne institution orientale.
Au bazar d’Isk-juva, on trouve de tout et nous pourrons constater que le marchandage est le passe-temps favori des Ouzbeks. Non moins typiques sont les discussions dans les nombreuses “thaïkhana” ou maisons de thé.
Logement à l’hôtel Tachkent Palace****.

16e jour, 21 septembre : TACHKENT- OURGUENTCH - KHIVA

Après le petit déjeuner, envol pour OURGUENTCH, le chef-lieu moderne de la région de Khorezm, à 720 km de Tachkent, que nous atteignons après un vol d’environ une heure et demie. Accueil et transfert à KHIVA. Journée entière consacrée à la visite de KHIVA, ville plus que millénaire située à 32 km d’Ourguentch sur une ancienne route caravanière. C’était une ville du royaume de Khorezm, elle-même d’origine iranienne qui dut sa prospérité au perfectionnement de ses techniques d’irrigation particulièrement intéressantes dans ce désert du Karakoum. La ville partagea le sort de ce royaume qui fut envahi successivement par les Arabes en 712, par les Mongols en 1221, par Tamerlan à la fin du 14e siècle et par les Ouzbeks en 1512. Khiva devint enfin au début du 17e siècle la capitale d’un khanat indépendant, célèbre entre autres pour son marché aux esclaves. Après des guerres incessantes, le Shah de Perse, Nadir Shah, parvint en 1740 à annexer Khiva à son empire. Ce n’est qu’au début du 19e siècle, en 1804, que la dynastie des Kungrats rendit l’indépendance et l’éclat au khanat.
Découverte d’Ichan-Kala, la ville intérieure, musée à ciel ouvert.
Visite en autres du minaret Kalta Minar, qui devait devenir le plus haut minaret de l’Orient musulman. Ensuite, découverte du mausolée du poète Pahlavan Mahmoud, de la mosquée Djouma, des madrasas (ou médersas) comme celle d’Allakouli Khan et celui d’Islam Khodja, des forteresses comme Kounia Ark (l’ancienne citadelle), et enfin des palais comme le palais Tach Khaouli, “le domaine de pierre”, synthèse de l’architecture de maisons urbaines et de bâtisses rurales, conçues pour la défense, caravansérails et marchés. Dans ce rêve oriental de majoliques, marbres, fresques, briques et bois sculptés, retentissent les bruits des artisans : forgerons, potiers. La dinanderie de Khiva est réputée. Lunch en ville. Logement à l’hôtel Malika Khiva ou Asia Khiva***.

17e jour, 22 septembre : KHIVA - BOUKHARA

Départ pour Boukhara, située à 550 km d’Ourguentch. Quittant l’oasis du Khorezm la route longe en partie le cours de l’Amou Darya et traverse les étendues sablonneuses du Kizil Kum (Sables Rouges) pour atteindre enfin les plaines cotonnières gagnées sur le désert à cause des eaux dérivées de l’Amou Darya et du Syr Darya. Cette opération s’avère dorénavant comme une des plus grandes catastrophes écologiques.
A midi, pique-nique dans le désert.
Dans le district de Boukhara a été créé, dans les années 70, un parc national protégeant la faune et la flore propres à ce désert du Kizil Kum : le daim de Boukhara, le faisan d’Amou Daria, le chat du désert, le chacal, les antilopes, les loups et les varans gris. La flore s’est aussi adaptée à ces conditions ingrates : le saxoul est un arbre qui s’est accommodé à ce terrain salifère et dont le bois est si compact qu’il ne flotte pas. Avec un peu de chance, nous verrons encore des gardiens de troupeaux surveillant leurs bêtes à dos de chameau, qui a été pendant des siècles le moyen de transport par excellence de la Route de la Soie !
Après 7 heures de route, nous atteignons BOUKHARA, ancienne étape caravanière, une des perles parmi les cités qui s’égrenaient au fil de la Route de la Soie.
Logement à l’hôtel Asia Boukhara****.

18e jour, 23 septembre & 6e jour, 24 septembre : BOUKHARA

Bien que l’origine de la ville remonte plus loin dans le temps, car mêlée au sort du royaume Sogdiane conquis par Alexandre le Grand, le nom actuel de la ville provient du mot désignant un monastère (vikhara en sanskrit).
Aux grands moments de son histoire, la ville est toujours restée un foyer religieux et un refuge pour les persécutés. Après sa conquête par les Arabes en 709, Boukhara devint en 892 un important califat sous les Samanides, dont nous admirons l’admirable mausolée d’Ismaïl Samani.
Au 10e siècle, Boukhara a contribué au rayonnement de l’Islam avec des fils célèbres comme Abou Ali Ibn Sina (980-1037), mieux connu chez nous comme Avicenne, l’Aristote du Moyen Age, poète, savant et médecin, auteur du “Canon”, pendant des siècles l’ouvrage de base des études médicales. Roudaki et Dakiki, font briller dans leurs poèmes la richesse de la langue persane longtemps opprimée par les Arabes.
Découverte du Règhistan dominé par la forteresse Ark, résidence de l’émir jusqu’en 1920.
Le minaret Kalian (Grand Minaret), dominant avec ses 47 m l’ensemble Poï-Kalian (Pied du Grand) et relié par un petit pont à la mosquée Kalian (la Grande Mosquée), ne servait pas uniquement à appeler les fidèles à la prière, mais était également un véritable phare pour les caravanes qui traversaient le désert. De l’autre côté de la place se trouve la madrasa Mir-i-Arab, bel exemple du style des Cheibanides (16e siècle).
La médersa d’Olougbek, d’un siècle sa cadette, est la plus ancienne d’Asie Centrale. Sur le même axe, la médersa du Khan Abdalaziz avec ses belles majoliques a été bâtie par un souverain qui s’intéressait à la poésie mystique. Boukhara, traditionnellement centre religieux et intellectuel, donna d’ailleurs au 14e siècle à l’Islam le courant du Nakshandisme, une forme de soufisme.
Visite du Tchor Minar, “quatre minarets” qui faisait fonction de corps de garde à une madrasa.
Auprès de la belle pièce d’eau de Liab-i-Khaouz, l’âme de l’Asie Centrale présoviétique se perpétue avec un charme nulle part égalé... Au bazar, broderies, fourrures, le célèbre Kara-Kul (Astrakan)...
Excursion à l’ensemble architectural que constitue le tombeau de Bakhauddin Naqshband et qui date des 15e et 16 siècles. C’est un lieu de pèlerinage non seulement pour les musulmans d’Asie Centrale, mais également pour ceux du Caucase.
Au cours de notre séjour, nous assistons un soir à une représentation folklorique. Logement à l’hôtel Asia Boukhara****.

19e jour, 25 septembre : BOUKHARA - Shakhrissabz - SAMARKAND

Route pour Samarkand en longeant le désert de Kyzyl Kum puis la vallée du Zeravchan et ses verdoyantes oasis. En cours de route, visite de SHAKHRIS-SABZ, la “ville verte”, l’ancienne Kech, où naquit Tamerlan en 1336.
Il y fit élever entre 1374 et 1396 l’Ak-Saraï, l’immense “palais blanc”, qui reste aujourd’hui encore le monument le plus impressionnant de l’architecture laïque de l’Asie Centrale médiévale. De l’époque timouride datent aussi la mosquée Roh-Gumbaz (“la coupole bleue”) et l’ensemble des mausolées Gumbaz-i-Zaidin. Nous nous promenons un peu dans le bazar et admirons dans ses échoppes broderie d’art, céramiques et tapis.
Nous arrivons en fin d’après-midi à SAMARKAND et logeons à l’hôtel Asia Samarkand****.

20e jour, 26 septembre : SAMARKAND

Première prise de contact avec SAMARKAND, “perle de l’Islam”, “Rome de l’Orient”... Capitale de l’antique Sogdiane, qui résista pendant trois ans à Alexandre le Grand, Samarkand prospéra au carrefour des grands axes caravaniers venant de Chine, de Sibérie, de Perse et d’Occident. Après l’attaque sauvage des Arabes en 712, la ville reprend toute sa splendeur sous les Samanides (9e-10e siècles) pour être réduite en cendres sous les coups de Genghis Khan, en 1220.
Une fois de plus elle sera rebâtie sur les cendres de ses faubourgs. Son heure de gloire vient deux siècles plus tard lorsque Tamerlan la choisit pour être la capitale de son empire. Oulougbek, son petit-fils, en fit une capitale des Sciences.
Son plus célèbre monument est le mausolée Gour-Emir (“tombeau de l’Emir) destiné au petit-fils préféré de Tamerlan. Quand Tamerlan, “le fléau de Dieu”, digne héritier de la Horde d’Or, l’homme des 100.000 crânes à Bagdad, mourut en 1405 son corps y fut enseveli dans un tombeau de néphrite vert sombre. L’équilibre entre la puissance et le raffinement s’apprécie encore mieux grâce aux deux mausolées qui flanquent de part et d’autre le Gour Emir.
Mais c’est l’ensemble du Régistan (“place de sable”), qui contribue à la célébrité de Samarkand. A la splendide médersa d’Oulougbek (1417-1420), la plus grande université d’Asie Centrale où Oulougbek lui-même enseigna les mathématiques, furent ajoutées la médersa (1619-1639) et la médersa Tilla Kari (1646-1660), chaque fois en respectant habilement l’unité de la place sans copier servilement le modèle existant.
Visite de l’observatoire d’Oulougbek et des ruines de la mosquée Bibi-Khanym, élevée sur ordre de la première épouse de Tamerlan. Tamerlan voulait que cette mosquée supplante tout ce qu’il avait pu admirer ailleurs.
Logement à l’hôtel Asia Samarkand****.

21e jour, 27 septembre : SAMARKAND

Après le petit déjeuner, visite de la nécropole royale Chah-i-Zinda et du site archéologique d’Afrossiab, qui retrace l’histoire de la Samarkand originale, l’ancienne Maracanda légendaire où une dizaine de civilisations s’y sont succédé.
Nous admirons au passage la toute proche mosquée Khazret-Khyzr, consacrée au vieux vagabond Khyzr, haut personnage du culte préislamique que l’islam a récupéré en l’élevant au statut de Kharzet (“Saint”). Dîner d’adieu avec le plat traditionnel ouzbek, le “plov”. Logement à l’hôtel Asia Samarkand****.

22e jour, 28 septembre : SAMARKAND

Après le petit déjeuner, nous visitons un atelier de production de papier de soie fabriqué à la base d’écorce de murier selon les anciennes technologies. Déjeuner et temps libre. Dîner. Après, un peu de temps pour se reposer et se rafraîchir avant le transfert à l’aéroport.

23e jour : 29 septembre : SAMARKAND - ISTANBUL - BRUXELLES

Tôt le matin envol pour Istanbul. A l’arrivée correspondance pour Bruxelles. Fin d’un beau voyage !


Prix et conditions

Prix par personne : 5290 EUR
Supplément single : 750 EUR

Avec un accompagnateur ICTAM Bruxelles - Bruxelles



COMPRIS DANS LE PRIX
- les vols de ligne régulière Turkish Airlines : Bruxelles - Istanbul - Pékin et Tashkent - Istanbul - Bruxelles
- les vols intérieurs en Chine
- les suppléments “carburant” actuels et taxes d’aéroport à Bruxelles, Istanbul et Pékin : 331 EUR
- les taxes d’aéroport en Chine pour les vols domestiques
- le logement dans les hôtels mentionnés ou similaires
- la pension complète
- tous les transports et transferts sur place en avion de ligne, autocar et en train rapide
- toutes les visites et entrées mentionnées au programme
- les taxes locales
- les guides nationaux et locaux parlant français et anglais
- la prime du Fonds de Garantie
- la TVA actuellement d’application


FRAIS A PREVOIR
- les frais de visa individuel pour l’Ouzbékistan (110 EUR) et la Chine (175 EUR) : 285 EUR
(sous réserve de modification)
- les boissons et les dépenses personnelles
- les taxes pour photos et vidéos
- les pourboires : 115 EUR


A CONSEILLER
Une assurance voyage prestige de l’Européenne/Mapfre Assistance (REF 0420 - ICTF - 010912) :
a) bagages, maladie, accident, rapatriement illimité, assistance, ANNULATION : capital assuré à 100% sans franchise. Prime : 440 EUR
b) ANNULATION : capital assuré à 100% sans franchise + bagages (pas d’assistance). Prime : 385 EUR

- Prix basés sur les taxes et tarifs aériens, les prix pour les prestations terrestres de décembre 2017 pour septembre 2018, le taux de change de 1 EUR = 7,7 yuans et pour un minimum de 15 personnes.




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