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VOYAGE CULTUREL EN GROUPE

LA ROUTE DE LA SOIE


La Chine et
le Kirghizstan

L’Ouzbékistan

Combinaison
Chine - Kirghizstan - Ouzbékistan

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L'OUZBEKISTAN

11 jours - du 19 au 29 septembre 2018

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Territoire de royaumes et de cultures disparues, comme la Bactriane, le Khorezm, la Sogdiane, la Parthie et des peuples qui contribuèrent à la formation de la culture ouzbèque : Kuchans, Tokhars, Arabes, Perses, Turcs, Mongols.
Carrefour des routes caravanières. La plus connue de ces routes est la célèbre Route de la Soie, reliant Xian, Serametropolis (sera = soie, en latin), à la Méditerranée. Du 6e au 14e siècle, la soie, les épices, les produits de luxe, la porcelaine, le savon, la poudre à canon, les sciences, les religions furent véhiculées par les marchands, les missionnaires et les savants le long de cette route, qui reliait de façon pacifique peuples et pays.

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Détails du voyage - 19 septembre 2018 -

version 08/02/18 15:43

1er jour, 19 septembre : BRUXELLES - TACHKENT

Rendez-vous à Zaventem. Envol pour Istanbul avec un avion de ligne Turkish Airlines. A l’arrivée, correspondance pour TACHKENT, la capitale de l’Ouzbékistan, la plus grande des six républiques musulmanes de l’ancienne U.R.S.S., indépendante depuis le 31 août 1991. Arrivée tôt le matin. Transfert et installation à l’hôtel Tachkent Palace****.

2e jour, 20 septembre : TACHKENT

Matinée libre. Dans l’après-midi, courte visite de Tachkent, métropole de l’Asie Centrale et une des plus anciennes villes, dont nous parcourrons les 2000 années d’histoire. En visitant la nouvelle et la vieille ville, nous verrons combien cette histoire est émouvante et haute en couleurs.
La nouvelle ville est le fruit d’un élan de solidarité des anciens Etats de l’U.R.S.S. après le séisme de 1966 : chacune des anciennes républiques prit une partie de la reconstruction en charge. Nous découvrons le style ouzbek dans les bâtiments modernes comme la Maison du Conseil des Ministres, le Théâtre Khamza, la Tour de Télévision,... et le métro (le seul en Asie Centrale, 22 gares, 240 secondes entre les rames).
En traversant la vieille ville, nous remontons le cours de l’histoire. Au 18e siècle, elle comptait 18 caravansérails et près de 5000 échoppes. Elle était en effet dans les siècles passés un important centre de commerce et d’artisanat au carrefour des routes caravanières. Les monuments de la vieille ville sont autant de témoins de cette grandeur passée : la médersa Barak-Khana, le mausolée de Kaffah Chachi, du 16e siècle pour un théologien mort en 776, et la médersa Koukeldach, également du 16e siècle, où on immolait les femmes infidèles. Les coupoles de couleur turquoise du gigantesque hammam témoignent de la vivacité de cette ancienne institution orientale.
Au bazar d’Isk-juva, on trouve de tout et nous pourrons constater que le marchandage est le passe-temps favori des Ouzbeks. Non moins typiques sont les discussions dans les nombreuses “thaïkhana” ou maisons de thé.
Logement à l’hôtel Tachkent Palace****.

3e jour, 21 septembre : TACHKENT- OURGUENTCH - KHIVA

Après le petit déjeuner, envol pour OURGUENTCH, le chef-lieu moderne de la région de Khorezm, à 720 km de Tachkent, que nous atteignons après un vol d’environ une heure et demie. Accueil et transfert à KHIVA. Journée entière consacrée à la visite de KHIVA, ville plus que millénaire située à 32 km d’Ourguentch sur une ancienne route caravanière. C’était une ville du royaume de Khorezm, elle-même d’origine iranienne qui dut sa prospérité au perfectionnement de ses techniques d’irrigation particulièrement intéressantes dans ce désert du Karakoum. La ville partagea le sort de ce royaume qui fut envahi successivement par les Arabes en 712, par les Mongols en 1221, par Tamerlan à la fin du 14e siècle et par les Ouzbeks en 1512. Khiva devint enfin au début du 17e siècle la capitale d’un khanat indépendant, célèbre entre autres pour son marché aux esclaves. Après des guerres incessantes, le Shah de Perse, Nadir Shah, parvint en 1740 à annexer Khiva à son empire. Ce n’est qu’au début du 19e siècle, en 1804, que la dynastie des Kungrats rendit l’indépendance et l’éclat au khanat.
Découverte d’Ichan-Kala, la ville intérieure, musée à ciel ouvert.
Visite en autres du minaret Kalta Minar, qui devait devenir le plus haut minaret de l’Orient musulman. Ensuite, découverte du mausolée du poète Pahlavan Mahmoud, de la mosquée Djouma, des madrasas (ou médersas) comme celle d’Allakouli Khan et celui d’Islam Khodja, des forteresses comme Kounia Ark (l’ancienne citadelle), et enfin des palais comme le palais Tach Khaouli, “le domaine de pierre”, synthèse de l’architecture de maisons urbaines et de bâtisses rurales, conçues pour la défense, caravansérails et marchés. Dans ce rêve oriental de majoliques, marbres, fresques, briques et bois sculptés, retentissent les bruits des artisans : forgerons, potiers. La dinanderie de Khiva est réputée. Lunch en ville. Logement à l’hôtel Malika Khiva ou Asia Khiva***.

4e jour, 22 septembre : KHIVA - BOUKHARA

Départ pour Boukhara, située à 550 km d’Ourguentch. Quittant l’oasis du Khorezm la route longe en partie le cours de l’Amou Darya et traverse les étendues sablonneuses du Kizil Kum (Sables Rouges) pour atteindre enfin les plaines cotonnières gagnées sur le désert à cause des eaux dérivées de l’Amou Darya et du Syr Darya. Cette opération s’avère dorénavant comme une des plus grandes catastrophes écologiques.
A midi, pique-nique dans le désert.
Dans le district de Boukhara a été créé, dans les années 70, un parc national protégeant la faune et la flore propres à ce désert du Kizil Kum : le daim de Boukhara, le faisan d’Amou Daria, le chat du désert, le chacal, les antilopes, les loups et les varans gris. La flore s’est aussi adaptée à ces conditions ingrates : le saxoul est un arbre qui s’est accommodé à ce terrain salifère et dont le bois est si compact qu’il ne flotte pas. Avec un peu de chance, nous verrons encore des gardiens de troupeaux surveillant leurs bêtes à dos de chameau, qui a été pendant des siècles le moyen de transport par excellence de la Route de la Soie !
Après 7 heures de route, nous atteignons BOUKHARA, ancienne étape caravanière, une des perles parmi les cités qui s’égrenaient au fil de la Route de la Soie.
Logement à l’hôtel Asia Boukhara****.

5e jour, 23 septembre & 6e jour, 24 septembre : BOUKHARA

Bien que l’origine de la ville remonte plus loin dans le temps, car mêlée au sort du royaume Sogdiane conquis par Alexandre le Grand, le nom actuel de la ville provient du mot désignant un monastère (vikhara en sanskrit).
Aux grands moments de son histoire, la ville est toujours restée un foyer religieux et un refuge pour les persécutés. Après sa conquête par les Arabes en 709, Boukhara devint en 892 un important califat sous les Samanides, dont nous admirons l’admirable mausolée d’Ismaïl Samani.
Au 10e siècle, Boukhara a contribué au rayonnement de l’Islam avec des fils célèbres comme Abou Ali Ibn Sina (980-1037), mieux connu chez nous comme Avicenne, l’Aristote du Moyen Age, poète, savant et médecin, auteur du “Canon”, pendant des siècles l’ouvrage de base des études médicales. Roudaki et Dakiki, font briller dans leurs poèmes la richesse de la langue persane longtemps opprimée par les Arabes.
Découverte du Règhistan dominé par la forteresse Ark, résidence de l’émir jusqu’en 1920.
Le minaret Kalian (Grand Minaret), dominant avec ses 47 m l’ensemble Poï-Kalian (Pied du Grand) et relié par un petit pont à la mosquée Kalian (la Grande Mosquée), ne servait pas uniquement à appeler les fidèles à la prière, mais était également un véritable phare pour les caravanes qui traversaient le désert. De l’autre côté de la place se trouve la madrasa Mir-i-Arab, bel exemple du style des Cheibanides (16e siècle).
La médersa d’Olougbek, d’un siècle sa cadette, est la plus ancienne d’Asie Centrale. Sur le même axe, la médersa du Khan Abdalaziz avec ses belles majoliques a été bâtie par un souverain qui s’intéressait à la poésie mystique. Boukhara, traditionnellement centre religieux et intellectuel, donna d’ailleurs au 14e siècle à l’Islam le courant du Nakshandisme, une forme de soufisme.
Visite du Tchor Minar, “quatre minarets” qui faisait fonction de corps de garde à une madrasa.
Auprès de la belle pièce d’eau de Liab-i-Khaouz, l’âme de l’Asie Centrale présoviétique se perpétue avec un charme nulle part égalé... Au bazar, broderies, fourrures, le célèbre Kara-Kul (Astrakan)...
Excursion à l’ensemble architectural que constitue le tombeau de Bakhauddin Naqshband et qui date des 15e et 16 siècles. C’est un lieu de pèlerinage non seulement pour les musulmans d’Asie Centrale, mais également pour ceux du Caucase.
Au cours de notre séjour, nous assistons un soir à une représentation folklorique. Logement à l’hôtel Asia Boukhara****.

7e jour, 25 septembre : BOUKHARA - Shakhrissabz - SAMARKAND

Route pour Samarkand en longeant le désert de Kyzyl Kum puis la vallée du Zeravchan et ses verdoyantes oasis. En cours de route, visite de SHAKHRIS-SABZ, la “ville verte”, l’ancienne Kech, où naquit Tamerlan en 1336.
Il y fit élever entre 1374 et 1396 l’Ak-Saraï, l’immense “palais blanc”, qui reste aujourd’hui encore le monument le plus impressionnant de l’architecture laïque de l’Asie Centrale médiévale. De l’époque timouride datent aussi la mosquée Roh-Gumbaz (“la coupole bleue”) et l’ensemble des mausolées Gumbaz-i-Zaidin. Nous nous promenons un peu dans le bazar et admirons dans ses échoppes broderie d’art, céramiques et tapis.
Nous arrivons en fin d’après-midi à SAMARKAND et logeons à l’hôtel Asia Samarkand****.

8e jour, 26 septembre : SAMARKAND

Première prise de contact avec SAMARKAND, “perle de l’Islam”, “Rome de l’Orient”... Capitale de l’antique Sogdiane, qui résista pendant trois ans à Alexandre le Grand, Samarkand prospéra au carrefour des grands axes caravaniers venant de Chine, de Sibérie, de Perse et d’Occident. Après l’attaque sauvage des Arabes en 712, la ville reprend toute sa splendeur sous les Samanides (9e-10e siècles) pour être réduite en cendres sous les coups de Genghis Khan, en 1220.
Une fois de plus elle sera rebâtie sur les cendres de ses faubourgs. Son heure de gloire vient deux siècles plus tard lorsque Tamerlan la choisit pour être la capitale de son empire. Oulougbek, son petit-fils, en fit une capitale des Sciences.
Son plus célèbre monument est le mausolée Gour-Emir (“tombeau de l’Emir) destiné au petit-fils préféré de Tamerlan. Quand Tamerlan, “le fléau de Dieu”, digne héritier de la Horde d’Or, l’homme des 100.000 crânes à Bagdad, mourut en 1405 son corps y fut enseveli dans un tombeau de néphrite vert sombre. L’équilibre entre la puissance et le raffinement s’apprécie encore mieux grâce aux deux mausolées qui flanquent de part et d’autre le Gour Emir.
Mais c’est l’ensemble du Régistan (“place de sable”), qui contribue à la célébrité de Samarkand. A la splendide médersa d’Oulougbek (1417-1420), la plus grande université d’Asie Centrale où Oulougbek lui-même enseigna les mathématiques, furent ajoutées la médersa (1619-1639) et la médersa Tilla Kari (1646-1660), chaque fois en respectant habilement l’unité de la place sans copier servilement le modèle existant.
Visite de l’observatoire d’Oulougbek et des ruines de la mosquée Bibi-Khanym, élevée sur ordre de la première épouse de Tamerlan. Tamerlan voulait que cette mosquée supplante tout ce qu’il avait pu admirer ailleurs.
Logement à l’hôtel Asia Samarkand****.

9e jour, 27 septembre : SAMARKAND

Après le petit déjeuner, visite de la nécropole royale Chah-i-Zinda et du site archéologique d’Afrossiab, qui retrace l’histoire de la Samarkand originale, l’ancienne Maracanda légendaire où une dizaine de civilisations s’y sont succédé.
Nous admirons au passage la toute proche mosquée Khazret-Khyzr, consacrée au vieux vagabond Khyzr, haut personnage du culte préislamique que l’islam a récupéré en l’élevant au statut de Kharzet (“Saint”). Dîner d’adieu avec le plat traditionnel ouzbek, le “plov”. Logement à l’hôtel Asia Samarkand****.

10e jour, 28 septembre : SAMARKAND

Après le petit déjeuner, nous visitons un atelier de production de papier de soie fabriqué à la base d’écorce de murier selon les anciennes technologies. Déjeuner et temps libre. Dîner. Après, un peu de temps pour se reposer et se rafraîchir avant le transfert à l’aéroport.

11e jour : 29 septembre : SAMARKAND - ISTANBUL - BRUXELLES

Tôt le matin envol pour Istanbul. A l’arrivée correspondance pour Bruxelles. Fin d’un beau voyage !


Prix et conditions - 19 septembre 2018 -

Prix par personne : 2095 EUR
Supplément single : 265 EUR

Avec un accompagnateur ICTAM Tachkent - Bruxelles

COMPRIS DANS LE PRIX
- vols de ligne Turkish Airlines : Bruxelles - Istanbul - Tachkent- Istanbul - Bruxelles
- le vol domestique Tachkent- Ourguentch
- la taxe d’aéroport et suppléments “carburant” actuels à Bruxelles et Istanbul : 275 EUR
- la pension complète du déjeuner le jour 2 au dîner le jour 10
- les hôtels mentionnés au programme ou similaires
- toutes les chambres avec bain ou douche et WC
- tous les transferts et transports sur place en autocar
- toutes les entrées et visites mentionnées au programme
- les services de guides locaux parlant français
- la TVA actuellement d’application
- la prime du Fonds de Garantie

FRAIS À PRÉVOIR
- les frais de traitement et du visa “groupe” : 75 EUR (sous réserve de modification !)
- les taxes pour photos et vidéos
- les pourboires : 50 EUR

A CONSEILLER
Une assurance voyage prestige de l’Européenne/Mapfre Assistance (REF 0420 - ICTF - 010912) :
a) bagages, maladie, accident, rapatriement illimité, assistance, ANNULATION : capital assuré à 100% sans franchise. Prime : 180 EUR
b) ANNULATION : capital assuré à 100% sans franchise + bagages (pas d’assistance). Prime : 160 EUR

- Prix basés sur les taxes et tarifs aériens, prix pour les prestations terrestres de décembre 2017 pour septembre 2018 et pour un minimum de 15 personnes.

- Pour les autres conditions, voir nos conditions générales.

FORMALITES
Votre passeport doit être valable au moins 6 mois après votre retour.
Ictam se charge de l’obtention du visa. Les formulaires de visa vous seront envoyés en temps utile.
Attention : votre passeport doit être en notre possession 1 mois avant votre départ.

PASSEPORT
L’obtention d’un nouveau passeport international prend 4 semaines. Faites votre demande à temps.

SANTE
Aucune vaccination n’est obligatoire.
Informez-vous auprès de :
- l’Institut de Médecine Tropicale, Anvers (travelphone : 0900/10.110). www.itg.be
- Centre Médical du Ministère des Affaires étrangères, Bruxelles (tél. 02/501.35.11)
www.diplomatie.belgium.be




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